📝Devis
Demande de devis
L'adhérence de la pièce imprimée au plateau a toujours été l'un des enjeux majeurs de l'impression 3D. Aussi de nombreuses solutions commerciales ont été proposées au fil des années. Dans cet article, on fait le point sur les types de solution d'adhérence disponibles à ce jour.
L'application d'une solution d'adhérence devient un réflexe lorsqu'on imprime au quotidien. Si elle est quasiment indispensable, il y a d'autres leviers sur lesquels on peut travailler pour réduire le risque de gauchissement de la pièce.
La création d'un radeau ou "raft" sous la pièce peut faciliter son adhérence, la surface de contact au plateau étant élargie. On peut aussi, toujours dans le logiciel de tranchage, demander la création d'une jupe ou "brim", solution plus "discrète" et plus facile de retrait que le radeau.
Mise à part pour le PLA, l'impression dans une enceinte fermée, voire thermo-régulée, pourra être d'une grande aide.
Vous pouvez retrouver davantage d'informations sur ces aspects dans notre article : C'est quoi le warping ? Comment éviter le gauchissement ?
Si l'application d'une solution d'adhérence au plateau devient presque la phase numéro 1 de toute impression, il ne faut pas mettre de côté les points que nous venons d'évoquer qui contribuent eux-aussi à la bonne tenue de l'impression 3D au plateau.
Exemple de radeau ou "raft" dans le logiciel de tranchage :
Les formules ayant été améliorées au fil des années, les solutions d'adhérence à présent disponibles sur le marché sont équivalentes, ou presque. Chaque imprimeur à sa solution préférée, mais globalement l'efficacité est toujours au rendez-vous.
C'est sur le type d'application de la solution qu'il faut se pencher pour distinguer un critère différenciant. On retrouve deux types d'applicateurs : à éponge ou aérosol.
L'applicateur à éponge présente l'avantage de pouvoir disposer la solution adhérence avec précision sur la zone d'impression. Côté inconvénient, l'application de la solution d'adhérence en bâtonnet a tendance à être "grossière". On pourra lisser la solution avec par exemple une lame de cutter afin d'uniformiser l'application.
Côté aérosol, c'est l'inverse. On appréciera la très fine couche, diffuse et uniforme, permise par l'applicateur aérosol. On regrettera par contre l'imprécision de pulvérisation ; ou plutôt la trop grande zone de l'application du nuage de micro-gouttelettes. Pour éviter d'endommager les éléments mécaniques et électroniques de l'imprimante 3D, on préférera retirer le plateau de l'imprimante pour appliquer la solution d'adhérence aérosol.
Qui dit solution d'adhérence dit souvent "matière dangereuse" au sens de la réglementation du transport. La classification en matière dangereuse entraînera des restrictions de transport et sera souvent synonyme de coût d'expédition plus élevé. C'est souvent le caractère inflammable de la solution (en aérosol ou non) qui explique la classification en "matière dangereuse".
Nous l'avons vu plus haut, l’application d'une solution d'adhérence n'est pas le seul levier pour assurer une bonne accroche de la pièce au plateau d'impression. La création d'un radeau, d'une jupe ou l’impression en enceinte fermée sont des outils à ne pas négliger.
Il y a aussi des matériaux qui n'ont pas besoin de solution d'adhérence. C'est par exemple le cas du PLA pour lequel un plateau à 40-50°C sera suffisant.
Citons également le filament TPU, lui collera souvent même trop sur plateau nu, non chauffé. Avec le filament TPU l'enjeu n'est pas de maintenir l'objet au plateau mais plutôt de le décoller une fois l'impression 3D achevée. Pour ce cas spécifique du TPU, on veillera à adapter la bonne distance buse-plateau pour limiter l'accroche de l'objet au plateau. Un comble me direz vous !